Dans un monde en perpétuel mouvement, marqué par des changements profonds qui ne font pas forcément évolution, il est parfois nécessaire de faire une pause et de convoquer nos souvenirs.
Issus de la génération des “baby-boomers”, on peut dire que des changements on en a vécu : crise climatique, économique, numérique, épidémique… il était plus que nécessaire de faire une respiration, une pause, pour souffler un peu.
Dans une société qui privilégie le lien social sans contact et dématérialisé, ne serait-il pas préférable de favoriser l’humain et le savoir vivre ensemble ?
Un commerce indépendant, une librairie, le café du village qui ferment et c’est une lumière qui s’éteint, une rue qui s’assombrit, un village qui se meurt.
Avec la fermeture de ces points de rencontres, d’échanges et de sociabilité, comment faire société dans ces conditions ?
Des changements de paradigmes s’imposent et il y a urgence à se souvenir des belles choses, prendre une grande bouffée d’enfance, le camion de glace musical, les parties de baby-foot au café du village, l’odeur du pain qui cuit à la boulangerie, celle du papier dans la librairie, de la colle en pot…Tous ces petits riens qui nous semblaient sans importance mais qui faisaient que nos villages étaient vivants et animés.
Ces souvenirs nous ont permis de nourrir le projet Mobilivre de lui donner naissance afin d’imaginer un futur durable pour nos enfants et petits-enfants.